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Géographie - géologie

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Géographie

L’Aubrac conserve les traces de l’érosion marquant les périodes glaciaires et l’on y remarque de larges vallées en auge apparues en ces temps lointains (il y a 100 000 ans) ainsi que d’anciennes moraines et autres dépôts alluviaux.

Quelques similitudes d’ordre climatique existent entre Aubrac et Aigoual. Le climat y est rude, les étés courts, parfois orageux, les hivers froids, les précipitations importantes. Le vent, la neige et le brouillard ne s’y font pas oublier non plus !

Aumont-Aubrac, ville située au départ de l’itinéraire, dispose d’atouts économiques : industrie forestière, élevage, hôtellerie et connexion aux réseaux ferré et autoroutier (A75). De grands espaces et une herbe riche de haut plateau en font un lieu d’élevage de qualité (race bovine Aubrac). La population y est peu nombreuse. Industrie : scierie et coutellerie (le fameux couteau Laguiole). Le tourisme tend à se développer. Calme et authenticité en sont les maîtres mots. La Canourgue et Sainte-Énimie conservent la beauté et le pittoresque des bourgs du passé et le tourisme y est un facteur important de développement.

Les Cévennes de l’Aigoual, elles, sont montagnardes par le relief et la ligne de partage des eaux entre les bassins-versants atlantique et méditerranéen annonce la transition vers le sud. Ces deux influences climatiques ne cessent de s’affronter à cet endroit et des records de précipitations et de vent sont couramment enregistrés par la station météorologique de l’Aigoual (dernière station météorologique d'altitude habité). Meyrueis – ravissante petite cité nichée au confluent de la Jonte et du Bétuzon – s’anime l’été et accueille de nombreux visiteurs. Au sud, la châtaigneraie relique s’étend vers le Vigan et les anciens Cévenols qui l’entretenaient soigneusement ont vécu longtemps de cette abondance de protéines.

La vallée de l’Hérault creuse profondément les schistes et la rivière dévale la pente en arrosant souvent généreusement au passage les villages de l’aval durant les fortes pluies d’automne. La ville du Vigan, entre l’Aigoual et le causse de Blandas, plus méridionale, est connectée aux cités de Nîmes, Montpellier ou Millau par un réseau routier en constante rénovation. Artisanat et commerce sont bien présents mais l’industrie, elle, est en berne. Aide à la personne et tourisme se développent. Quelques petits producteurs maintiennent une agriculture de qualité (oignon doux des Cévennes) et certains pratiquent l’agriculture biologique. Une vie culturelle active anime le Pays viganais.

Sur le causse de Blandas et également sur le Larzac faisant suite au cirque de Navacelles, on élevait traditionnellement les brebis mais les bovins tendent actuellement à remplacer les ovins. De nouveaux habitants s’installent aussi pour goûter le plaisir de vivre sur cette terre particulière et attachante.

Géologie

L’Aubrac est constitué d’un vaste plateau granitique surmonté en son centre de roches basaltiques d’origine volcanique. Le volcanisme, de type hawaïen, a répandu des laves fluides qui ont façonné un paysage aux formes douces. Quelques trucs, pics, rocs et mesas contrastent avec le plateau (point culminant : signal de Mailhebiau, 1 469 m). Au pays des boraldes (ruisseaux), on rencontre gneiss et micaschiste et même des calcaires par endroits.

Les Grands Causses sont quant à eux constitués de calcaires et de dolomies datant du jurassique et formés au fond des mers géologiques par l’accumulation de tests calcaires des animaux marins.

L’érosion karstique (dissolution des calcaires par les eaux) formera par la suite des cavités souterraines (aven Armand, Dargilan, Bramabiau) tandis que les eaux libres creuseront des gorges et des canyons impressionnants (gorges de la Jonte et du Tarn). La dolomie s’érodera de façon originale en sculptant les roches (corniches de la Jonte, Nîmes-le-Vieux, Montpellier-le-Vieux).

La partie cévenole et le massif de l’Aigoual sont constitués (principalement) de granit daté d’environ 330 millions d’années et de schiste plus ancien. La topographie est marquée par la rudesse des pentes (surtout dans les schistes) et le granit du mont Aigoual (1 567 m) a, dans une phase de surrection, repoussé les roches avoisinantes.

Un métamorphisme de contact est apparu (générateur de filons) et de nombreuses anciennes mines témoignent de cette richesse géologique.

Plus au sud, après la ville du Vigan, le cirque de Navacelles sur la Vis est un ancien méandre que la rivière a recoupé au fond d’un large et profond canyon creusé dans les calcaires.

La montagne de la Séranne, entre le cirque de Navacelles et Saint-Guilhem, est constituée de roches calcaires qui se sont formées sur une barrière de corail il y a 145 millions d’années. Sur le contrefort au sud, le cirque de l’Infernet (ou du « bout du monde ») ouvre une vaste échancrure dans le massif des monts de Saint-Guilhem.